Les sons élevés
perturbent notre équilibre psychique. Si, par
exemple, vous produisez un son très élevé,
des larmes vont vous venir aux yeux. Les sons bas de
la cloche, au contraire, équilibrent notre psychisme. En fonction des dimensions et des caractéristiques
de la matière, la fréquence des sons
produits par les cloches et les bilas est de 40Hz à 50
KHz et plus. Leur fréquence est de 5 et plus
de tons partiels de fond, produits clairement (harmoniques),
définissant le timbre et la sonorité de
l’instrument, et une centaine de tons partiels
plus aigus qui complètent la palette du son
avec des nuances diverses (son velouté, mélancolique
etc.).
Le volume des cloches et des bilas, en fonction des
dimensions et de la force du coup, peut varier de façon
très importante, pratiquement de 0 jusqu'à 250
décibels.
Vous ne trouverez de telles propriétés
dans aucun instrument de musique.
Andreï Gnezdilov, médecin - psychothérapeute
du premier hospice de Russie, professeur de l'institut
psycho - neurologique de Bekhterev de Saint-Pétersbourg,
utilise les bilas et les cloches dans sa pratique médicale.
Monsieur Gnezdilov raconte que la dose de substances
narcotiques autorisée par la législation
russe par périodes de vingt-quatre heures pour
soulager les malades du cancer, supprime la douleur
pendant quatre à huit heures, pas plus. Le reste
du temps le patient est condamné à souffrir.
Cela l’incita à chercher d'autres moyens
pour diminuer la souffrance. Par exemple, le son.
Il donna aux malades de petits maillets et leur proposa
de choisir eux-mêmes le son des bilas, la force
du coup, le rythme et les intervalles. Et cela fonctionna à merveille !
Un tiers de malades disaient que le son du bila supprimait
la douleur, un autre tiers - que la douleur ne disparut
pas, mais qu’ils purent s'endormir tranquillement
- ce qu’il fallait considérer aussi comme
un effet positif parce qu’en dormant les patients
ne souffrent pas. A peine un tiers de malades disaient
que des tels sons leur avaient donnes un sentiment
d’inquiétude.
La sophrologie affirme : chacun de nos organes fonctionne
selon un ton défini. En fonction de son humeur
une seule et même personne choisira des sons
différents.
La tonalité est donc très importante
dans le traitement. Si le son est bien choisi, la mélodie
n’a pas d’importance.
L’homme possède sept chakras (centres
végétatifs spécifiques), disposés
le long de son épine dorsale, du coccyx au sinciput.
A ces sept chakras correspondent sept notes : do, re,
mi etc., de bas en haut. On peut accorder les sons
purs du bila sur, par exemple, le chakra du cœur
(anahata) ou de la gorge (vishuddha).
Les angoisses, les attentes et les peurs troublent
notre harmonie. Les rythmes artificiels et fous de
la ville nous épuisent. C'est pour cela que
nous partons en dehors de la ville, dans la nature,
où règnent les rythmes naturels - les
vagues, le vent, le mouvement des arbres, les nuages,
les reflets de soleil, les ombres. Le son des cloches
et des bilas s’apparente aussi aux rythmes naturels
du battement du cœur humain, de la respiration.
De plus, la sonnerie des cloches est également
un bon antiseptique et désinfectant.
Les Russes savent depuis toujours que la sonnerie
des cloches tue les microbes et les bactéries
et éloigne les rongeurs. Ce n’était
pas pour rien que, pendant la peste et les épidémies,
on faisait sans cesse sonner les cloches. Bien que
les lépreux et les malades venaient dans les
monastères, les moines en général
n’étaient pas touchés par maladies.
Ce n’est que maintenant que les savants comprirent
que ce phénomène est dû aux ultrasons émis
par ces instruments étonnants (plus 20 KHz).
Si on place un bol contenant des bactéries
pathogènes sous une cloche qui sonne, on peut
voir à l'aide du microscope qu’en premier
lieu la répartition des microbes s’arrête
et qu’ensuite ils sont totalement détruits.
Aujourd'hui le traitement par petites doses d’ultrasons
est utilisé dans l'industrie alimentaire, dans
la stérilisation des vaisseaux spatiaux avant
le vol, dans l'ophtalmologie et dans d'autres domaines.
Les expériences du médecin A.V.Gnezdilov
dans le traitement des maladies psychosomatiques telles
que les troubles névrotiques, l'hypertension,
l'ulcère peptique, l'asthme bronchique et autres à l'aide
de sonnerie des cloches, ont déjà donné des
résultats positifs qui intéressent aussi
des étrangers.
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